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Groupe
Folklorique
de la ville de Nice
 Actualité : Comite pour le Folklore Régional


Le Comité pour le Folklore Régional mis en place le 3 mars par la Région Sud, Provence-Alpes-Côte d’Azur :
La composition du Comité est fixée par arrêté du Président du Conseil régional.Le Comité est présidé par Monsieur Philippe Vitel, Vice-Président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur délégué à l’Identité régionale, aux traditions et aux relations entre la défense et la Région.
Monsieur Stan Palomba est l’un des membres à l’origine du Comité pour le folklore régional. Originaire de Nice, il est président du groupe folklorique « Nice la Belle » et l’actuel Président de la Fédération Nationale des Arts et Traditions Populaires - FFATP dont l’objet est d’œuvrer en faveur du maintien et de la transmission des traditions et de la culture populaire.
En tant que Président, il est chargé de tout mettre en œuvre pour valoriser les traditions culturelles de chaque région afin de créer des passerelles entre la Fédération Française des Arts et Tradititions Populaires - FFATP, le Ministère de la Culture et le département Vie Associative du Ministère de l’Éducation Nationale.
Le 13 septembre 2018, dans le cadre du lancement des journées du patrimoine, le Maire de Nice et Président délégué de la Région Sud, Christian Estrosi, lui a demandé, en tant que Président de Nice la Belle et du Collectif des Arts Traditionnels “Lou Cat” de mener une réflexion sur deux axes :
le développement de la musique et de la danse traditionnelles niçoises avec notamment l'enseignement de l'accordéon chromatique et la reconnaissance de la musique et de la danse traditionnelles niçoises et françaises par le Ministère de la Culture.
Aussi, Monsieur Palomba s’est vu déléguer des missions importantes au niveau local et au niveau national pour faire vivre le folklore. La ville de Nice est particulièrement engagée dans ce champ.
La Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur a décidé d’accompagner ces actions par la création du Comité.
Article sur M. Palomba : Stan Palomba, Président du Groupe Folklorique « Nice la Belle » et Ambassadeur Côte d’Azur France – Côte d'Azur France (marque-cotedazurfrance.com)
Le Comité est composé de 12 personnalités qualifiées membres de groupes folkloriques issus des six départements du territoire régional, sélectionnés pour leur connaissance et leurs pratiques du folklore régional et leur volonté d’être force de propositions auprès du Conseil régional.Il s’agit de :
Département des Alpes-de-Haute-Provence (04) :
- Serge Klutchnikoff : Lei Fiéllouë d'Auresoun (Oraison)
Département des Hautes-Alpes (05) :
- Raymonde Eynaud : Groupe folklorique et régionaliste du pays gavot (Gap)
Département des Alpes-Maritimes (06) :
- Stan Palomba : Nice la Belle
- Christelle Lelaurin : La Brissaudo (Vence)
- Louis Tighlit : Académie provençale de Cannes
Département des Bouches-du-Rhône (13) :
- Christian Aravecchia : La Poulido de Gèmo (Gémenos)
- Denis Pantaléo : Roudelet Felibren de Château-Gombert (Marseille)
- Jean-Michel Turc : Lou grihet de Plan de Cuco (Plan de Cuques)
Département du Var (83) :
- Anaïs Barrau : L’Alen de Saint-MaximinJoelle
- Antoine : Farigouleto de La GardeDépartement du Vaucluse (84) :
- Mireille Saladin : Canto cigalo (Le Pontet)
- Caroline Montrignac : Les Enfants d’Arausio (Orange)
La mission du Comité pour le Folklore Régional est d’être un expert sur toute question relative au folklore, porte-parole des diverses pratiques locales, force de proposition pour toute initiative au service du folklore régional, que ce soit en matière de préservation ou d’innovation et un relais des activités du comité sur l’ensemble de la région.
Le Comité se réunira 4 fois par an. Le Comité pour le Folklore régional (délibération n°19-597 du 16/10/2019)
Considérant :
- que l’identité culturelle spécifique de Provence-Alpes-Côte d'Azur se fonde sur un ensemble de traditions, de mémoires collectives et sur une pluralité linguistique remarquable, reflets des divers territoires ;
- que cette culture vivante est en partie portée par les groupes folkloriques (plus d’une centaine) qui œuvrent pour perpétuer et transmettre cet héritage à travers des formes d’expression multiples telles que la danse, la musique, le port du costume et l’ensemble des us et coutumes associés ;
- que l’extrême fragilité de certaines de ces formes de culture traditionnelle et populaire face à une mondialisation croissante met en danger la diversité culturelle, la conservation de ce patrimoine ;
- que cette culture régionale, partie intégrante de notre patrimoine et de la culture vivante a une importance sociale, économique, culturelle dans l’histoire de notre région et tient une place dans la société contemporaine ;
- que la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur entend contribuer à protéger cette culture traditionnelle et populaire en accompagnant les acteurs concernés pour développer, perpétuer et diffuser davantage les expressions artistiques et les pratiques culturelles traditionnelles matérielles et immatérielles, à la fois en région, en France et à l'étranger pour transmettre et renouveler les approches de la culture et des traditions régionales
Le Conseil régional a décidé de créer le Comité pour le folklore régional.
Sa mission est d’être un expert sur toute question relative au folklore, porte-parole des diverses pratiques locales, force de proposition pour toute initiative au service du folklore régional, que ce soit en matière de préservation ou d’innovation et un relais des activités du comité sur l’ensemble de la région.
Le Comité se réunira a minima 4 fois par an. La première réunion du Comité pour le folklore régional a eu lieu le 3 mars 2021 de 9h45 à 12h45. Il s’agissait d’une réunion d’installation du comité́ qui aura pour objectifs essentiels :
- rappel de la mission donnée au Comité et présentation de ses membres- discussion sur le terme « folklore régional » et adoption d’une définition collective et partagée qui guidera les travaux du Comité́
- sélection des thématiques, des modalités et du calendrier de travail pour l’année 2021
- présentation et adoption du logo du Comité pour le folklore régional.
Le premier sujet sur lequel se pencheront les membres du Comité pour le folklore régional est la définition même du mot folklore, qui occupe les spécialistes depuis au moins le XVIIIe siècle. Galvaudé ou parfois même péjoratif, le « folklore » recouvre pourtant un champ extrêmement riche de productions humaines, dont les groupes folkloriques sont les gardiens les plus visibles.La volonté de conserver et faire vivre les us et coutumes de nos terroirs ne date pas d’hier, tout comme la peur légitime que ceux-ci ne disparaissent sous les effets de la modernité. Dès la fin du XVIIIe siècle, l’on avait entrepris en Allemagne, puis dans toute l’Europe, de collecter les contes et légendes. C’est ainsi que les frères Grimm collectèrent de nombreux récits issus des traditions orales lors d’une vaste campagne pour découvrir, valoriser et diffuser le « génie du peuple ».
L’intérêt pour le « folklore », terme qui apparaît en 1846 sous la plume de l'anglais William Thoms de « folk », peuple et « lore », savoir, connaissances, science, se développe au XIXe siècle dans le contexte d’émergence des nations européennes et fait l’objet de nombreux débats entre spécialistes.
Tandis que certains le limite aux faits de tradition orale, d’autres s'intéressent également aux autres productions émanant des cultures populaires telles que les croyances, les costumes, les arts, les techniques ou encore la médecine traditionnelle.
En France, Arnold Van Gennep est le premier à développer une base méthodologique pour l'étude scientifique du folklore. Le « folklore » désigne alors la science du savoir populaire autant que le savoir populaire lui-même. Son ouvrage fondamental resté inachevé est le « Manuel de folklore français contemporain », qui fut publié en plusieurs tomes entre 1937 et 1958. Il joue un rôle important dans la définition du « folklore ». Pour lui, les productions folkloriques sont d'abord le fait de créations individuelles, mais elles doivent être traitées comme des productions collectives, dans la mesure où elles ont largement été adoptées par le peuple et sont l'œuvre d'un auteur anonyme. Ces productions dépassent très largement les éléments mythiques, religieux ou les traditions orales. Elles relèvent plus largement de la vie quotidienne. Ainsi c’est l'ensemble des productions collectives émanant d'un peuple et se transmettant d'une génération à l'autre par voie orale et par imitation.
Ces arts et traditions populaires comprennent la culture littéraire (contes, récits, chants, musiques et croyances), figurative (rites, costumes, danses, décors, représentations), et matérielle (habitation, outillage, techniques, instruments, etc.).La Recommandation de 1989 sur la sauvegarde de la culture traditionnelle et populaire applique la définition ci-dessous aux termes « folklore » ou « ‘culture traditionnelle et populaire ».
Cette définition est également utilisée par l’UNESCO depuis 1989 pour désigner le ‘patrimoine culturel immatériel :« Le folklore (ou la culture traditionnelle et populaire) est l’ensemble des créations émanant d’une communauté culturelle fondées sur la tradition, exprimées par un groupe ou par des individus et reconnues comme répondant aux attentes de la communauté en tant qu’expression de l’identité culturelle et sociale de celle-ci, les normes et les valeurs se transmettant oralement, par imitation ou par d’autres manières. Ses formes comprennent, entre autres, la langue, la littérature, la musique, la danse, les jeux, la mythologie, les rites, les coutumes, l’artisanat, l’architecture et d’autres arts ».
Le Comité pour le folklore régional déterminera lors de sa première réunion les thématiques de travail sur lesquelles il devra se pencher en priorité.
- le folklore régional face au covid-19 : comment continuer à le faire vivre ? (enjeu : définir des recommandations) Vu l’actualité, il sera important que les membres du Comité réfléchissent aux alternatives existantes ou à créer pour faire vivre le folklore et les traditions régionales en pleine crise sanitaire.
Comment faire vivre nos traditions lorsque les rassemblements, les contacts physiques ou encore les déplacements sont contraints ?
- faire l’inventaire des besoins et attentes des groupes folkloriques (enjeu : rédiger un rapport à l’attention des pouvoirs publics)
- l’inclusion à l’Inventaire national des pratiques culturelles immatérielles (enjeu : s’inscrire davantage dans la démarche, connaissance des procédures, mutualisation des moyens, etc.)
A noter que 44 pratiques culturelles immatérielles issues du territoire régional sont inscrites sur la liste de l’inventaire national PCI (liste actualisée en octobre 2020) dont notamment les fêtes à charrette entre Alpilles et Durance (Les fêtes à charrettes sont des fêtes locales organisées dans treize villages du nord-ouest des Bouches-du-Rhône, dont l’élément central est une charrette décorée de verdure et attelée d’une file de chevaux de trait, richement harnachés), les savoir-faire artisanaux associés au carnaval de Nice et le balèt (danse du couple accompagnée par une musique instrumentale, duo d’accordéon chromatique et clarinette, désignée par le même nom ;
- le dialogue avec les autres acteurs régionaux et le niveau national Les rapports avec le Ministère de la Culture, la Fédération Nationale des Arts et Traditions populaires - FFATP, le rôle que peut jouer le Comité pour le folklore régional à l’échelle nationale
Rappel de la politique régionale concernéeL’identité culturelle spécifique de Provence-Alpes-Côte d'Azur se fonde sur un ensemble de traditions, de mémoires collectives et sur une pluralité linguistique remarquable, reflets des divers territoires. La Région entend contribuer à conserver, transmettre et valoriser cet héritage au travers de deux dispositifs d’aide aux acteurs qui œuvrent dans ce sens. :- lieux de conservation des traditions régionales : il s’agit de soutenir la création et à la rénovation de lieux dédiés à la conservation et la transmission des traditions et de la culture régionale, afin de pouvoir proposer au public des ressources et des documentations de qualité et de l’orienter dans la découverte des traditions régionales ;- valorisation et diffusion des traditions régionales : il s’agit de soutenir des projets et manifestations d’intérêt régional conçus dans la perspective de valoriser auprès des publics les expressions artistiques et les pratiques cultuelles traditionnelles matérielles et immatérielles et de transmettre et renouveler les approches de la culture et des traditions régionales.Chaque année, près d’une centaine de structures du territoire régional sont soutenues dans la réalisation de leur programme annuel d’activités et/ou de projets spécifiques, dans le cadre du budget de plus d’1 million d’euros, consacré par la Région à la mise en œuvre de ces deux dispositifs.2 – Le Comité pour le Folklore régional (délibération n°19-597 du 16/10/2019)Considérant : - que l’identité culturelle spécifique de Provence-Alpes-Côte d'Azur se fonde sur un ensemble de traditions, de mémoires collectives et sur une pluralité linguistique remarquable, reflets des divers territoires ; - que cette culture vivante est en partie portée par les groupes folkloriques (plus d’une centaine) qui œuvrent pour perpétuer et transmettre cet héritage à travers des formes d’expression multiples telles que la danse, la musique, le port du costume et l’ensemble des us et coutumes associés ; - que l’extrême fragilité de certaines de ces formes de culture traditionnelle et populaire face à une mondialisation croissante met en danger la diversité culturelle, la conservation de ce patrimoine.
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